Si elle constitue l’alternative la plus séduisante en matière d’acquisition immobilière en ce qu’elle offre une perspective de liberté absolue au niveau de la conception de sa maison, en réalité, la construction de maison neuve est l’option la plus compliquée à réaliser et ce à bien des égards. Quelles en sont les raisons ? Quels sont les B.A-BA à maîtriser impérativement quand on se lance dans un tel projet ? Éléments de réponses.
Construire une maison neuve peut se définir comme toute catégorie de construction immobilière qui implique l’assemblage pour la première fois des différents éléments structurels d’un bâtiment donné. En cela, le processus se distingue ainsi de l’opération de rénovation qui consiste quant à elle à effectuer tout simplement des travaux de réfection sur un immeuble préexistant. Toute construction neuve exige donc de respecter certaines étapes. La première étape quand on se lance dans la construction d’une maison neuve consiste à prospecter le terrain sur lequel le bâtiment sera érigé. Sauf dans le cas où le futur propriétaire disposait déjà d’un tel terrain constructible, cette donne explique l’inaccessibilité en termes de coût d’une telle catégorie de constructions. Mis à part ce premier facteur de complication, un tel type de construction exige également en parallèle d’obtenir au préalable un permis de construire en bonne et due forme. Pour que tel soit le cas, les plans du projet devront être conformes aux normes de construction édictées par la règlementation relative à l’urbanisme. Pour y parvenir, et sauf à ce que le futur propriétaire soit lui-même un architecte, il faudra obligatoirement faire appel à des professionnels de la construction. Le recours à de tels services a évidemment son coût. Mais cette option reste la plus viable si l’on ne connaît pas grand-chose à la construction immobilière.
Au niveau des acteurs, en général, quatre catégories de personnes interviennent dans le cadre d’un projet de maison neuve, si le futur propriétaire décide de confier celui-ci à des professionnels. Le premier, c’est le maître de l’ouvrage. Il s’agit du futur propriétaire. En principe, c’est lui qui finance toutes les dépenses liées aux travaux. Le second intervenant, c’est le maître d’œuvre. C’est à lui qu’incombe la tâche de conceptualiser jusque dans ses moindres détails le design d’ensemble de la maison à bâtir. En pratique, il s’agit généralement de l’architecte. Après le maître d’œuvre vient ensuite, l’entrepreneur. C’est lui qui met véritablement « la main à la pâte » et réalise sur le terrain les différents travaux d’après les plans conçus par l’architecte. Il arrive toutefois assez souvent que l’entrepreneur fasse appel à des sous-traitants pour réaliser certaines menues tâches telles l’installation du réseau électrique de la maison, la réalisation des travaux de plomberies etc. Dans un tel cas, ces sous-traitants constituent dès lors la quatrième catégorie d’intervenants dans le processus. A noter cependant que dans une telle configuration, c’est l’entrepreneur qui restera tenu entièrement responsable des agissements de ces sous-traitants envers le maître de l’ouvrage. Enfin, notons aussi que lorsque la maison est ainsi construite par des professionnels de la construction, ces derniers sont tenus envers le maître de l’ouvrage de différentes catégories de garanties : garantie de livraison, d’achèvement etc.